I HATE JPEGS

Utilisant comme sources différentes photographies de flammes passées au travers d’un algorithme de Pixel Sorting, les résultats obtenus révèlent une régularité esthétique pourtant issue d’une forme plus qu’irrégulière, en changement constant : le feu. Cette série s’inscrit dans la volonté de rendre visible la fragilité de l’image numérique, et de la place de son outil de création et de médiation : l’ordinateur.  Les photographies sont dissociées de leurs fonctions représentatives par l’algorithme, qui génère, à son tour, sa représentation de l’image source. L’ordinateur devient dès lors, non plus médiateur ni outil, mais acteur de la création au même titre que l’artiste. 

Suivant
Suivant

1.0 : Abérration de réalité